Avoir une ambition pour l'école suppose de s'en donner les moyens : réformer la formation des maîtres tout en supprimant des postes était voué à l'échec ! Il reste que, même avec des moyens supplémentaires, tous les problèmes ne pourront pas être résolus.
Les enfants et les enseignants de milieu rural ont besoin des mêmes soutiens qu'ailleurs : maîtres spécialisés, enseignants spécialisés en informatique, décharges pour les directeurs d'école. Cela suppose des crédits de déplacement et, dans ma circonscription, on rencontre des difficultés pour assurer la continuité de service.
De même, lors de la rentrée, la modestie des crédits attribués aux petits collèges ruraux n'a pas toujours permis le remplacement ou l'acquisition de livres.
Quant aux auxiliaires de vie scolaire individuels (AVS-i), certains ont d'ores et déjà obtenu une vraie qualification, mais leur avenir reste incertain du fait de leur statut. Quel dommage !