Votre travail permet de redonner un cap ambitieux mais raisonné à la politique éducative, qui avait tant souffert sous la précédente législature. Vos premières mesures répondent à l'impérieuse nécessité de rendre au métier d'enseignant son rôle majeur dans la promotion sociale et républicaine.
Les RASED sont très importants. Leurs interventions bénéficient non seulement aux enfants en difficulté scolaire, qui sont suivis individuellement, mais à toute la classe, car cela permet à l'enseignant de se consacrer aux autres élèves. Le précédent ministre nous avait assuré qu'on n'y toucherait pas, mais, en pratique, les RASED sont démantelés dans les territoires.
À notre collègue qui soutient qu'il appartient aux parents d'assumer l'éducation et aux enseignants l'instruction, je citerai ce problème africain : « Il faut tout un village pour éduquer un enfant ».
En 2008 ont été lancés les internats d'excellence. Le projet de loi de finances pour 2013 prévoit des crédits à hauteur de 54 millions d'euros, soit une augmentation de 1,70 million, pour ce dispositif très coûteux. D'ailleurs, un rapport de 2011 de l'inspection générale s'interrogeait sur sa soutenabilité financière eu égard à ses coûts de fonctionnement et d'investissement très élevés. Quelles sont vos intentions en la matière ? Une répartition plus équitable des moyens sur l'ensemble des internats du territoire ne serait-elle pas souhaitable ?