En défendant la motion de rejet préalable, j’avais indiqué que s’il ne devait y avoir qu’une seule raison invoquée pour repousser ce texte – sur lequel nous aurions pu nous entendre sur de nombreux dispositifs –, c’était l’introduction de l’article 20. Pour nous, celui-ci n’a pas lieu de figurer dans un texte relatif à la formation professionnelle. Nos collègues du groupe GDR ont à juste titre parlé de cavalier législatif.
Vous le savez, monsieur le ministre, cette réforme n’a pas recueilli de consensus, et c’est très dommage pour l’ensemble de ce projet de loi qui vous tient à coeur et qui, malheureusement, est soumis à un examen raccourci en raison de l’urgence qui a été déclarée. Comptons-nous, chers collègues. Pour une grande loi sur la formation professionnelle, c’est pour le moins décevant.