Les forces de sécurité sont inexistantes. M. Djotodia s'appuyait plus ou moins ouvertement sur les ex-Séléka ; ce n'est bien entendu plus le cas. Les seules forces de sécurité disponibles sont donc celles de l'opération Sangaris et de la MISCA. Cependant, le dialogue avec la présidence centrafricaine est bien meilleur qu'auparavant. Mme Samba-Panza s'emploie à mobiliser son peuple, et le gouvernement qu'elle a nommé, plus technique que le précédent, compte très peu d'ex-Séléka ou anti-balaka – et aucun ancien partisan du Président Bozizé –, mais il n'a que peu de moyens. Une aide financière sera donc nécessaire. Rappelons que les fonctionnaires ne sont plus payés depuis un certain temps.