La politique, ce sont des paroles et des actes. Côté paroles, on a connu des sommets et des abîmes. Le sommet, pour moi, restera Cancún, au mois d’octobre 1981, avec, au coeur de mon adolescence, le discours bouleversant du président François Mitterrand aux Mexicains : Salut à vous, travailleurs sans droit, paysans sans terre, résistants sans arme qui veulent vivre et vivre libres ! Et le plus désolant, dans ma mémoire, c’est le discours de Dakar : l’homme africain qui n’est pas entré dans l’histoire… Mais passons.