Madame la présidente, monsieur le ministre délégué, madame la présidente de la commission, monsieur le rapporteur, messieurs les rapporteurs pour avis, tous les pays sont concernés par la question du développement, qu’ils reçoivent une aide ou qu’ils l’accordent. Ai-je besoin de rappeler que plus d’un milliard et demi de personnes vivent avec moins d’un dollar par jour ? Aider au développement des pays les moins avancés est une nécessité. Les Français l’ont d’ailleurs parfaitement compris. Les pays les moins avancés d’aujourd’hui seront, je l’espère, les économies développées de demain. C’est pourquoi, monsieur le ministre, le groupe UMP ne peut que saluer votre engagement.
Ce texte constitue une innovation. De nombreux pays de l’Union européenne disposent déjà d’un cadre législatif pour réglementer leur dispositif d’aide, tel l’International Development Act en Grande Bretagne. Le Parlement, qui jusqu’à présent ne pouvait examiner cette politique que dans le cadre de la loi de finances, aura dorénavant l’occasion de débattre en détail de ses grands principes et de ses orientations.
Ce texte se fixe comme objectif l’efficacité et la transparence. Il devrait donc permettre de renforcer le pouvoir de contrôle des parlementaires.