Aujourd’hui, la France n’y consacre que 0,48 % du revenu national brut. Et l’exposé des motifs du projet de loi se conclut par la reprise des propos du Président de la République : la France reprendra une trajectoire ascendante vers les objectifs internationaux que nous nous sommes fixés dès lors que nous renouerons avec la croissance…
Cette promesse n’est clairement pas à la hauteur des enjeux d’une telle loi. On comprendra que, pour aider les pays en développement, il faut être en mesure de s’aider soi-même ! Il est donc urgent de renouer avec la croissance économique. C’est urgent pour les Français qui n’en peuvent plus d’attendre, qui n’en peuvent plus d’un gouvernement qui tergiverse sans cesse, d’un gouvernement qui a le courage des annonces mais pas, hélas, le courage de l’action.