Par ailleurs, les pays de l’Afrique subsaharienne demeurent la priorité de la France : ils concentrent 85 % de son effort financier. Dans le contexte que nous connaissons, notamment au Mali ou en République centrafricaine, cette priorisation de l’aide est indispensable. Nous devons cependant veiller à différencier clairement nos interventions, pour les rendre encore plus efficaces. Aux pays stables et en croissance : les prêts ; aux pays les plus en difficulté, c’est à dire les plus pauvres, des dons ou des subventions, voire les deux.
Enfin, il nous semble essentiel que l’Agence française de développement puisse être mieux évaluée. Aujourd’hui, l’AFD prête à de nombreux pays : nous ne devons pas nous interdire de réfléchir à l’affectation du produit de ces prêts au soutien de notre politique bilatérale de dons.