Cet amendement entre en contradiction avec les décisions du CICID. Ces dernières sont longuement présentées dans le rapport, et ce comité interministériel a prévu qu’au moins 50 % de l’effort financier bilatéral, et non les deux tiers, serait consacré aux pays les plus pauvres prioritaires. Cela figure à l’alinéa 127 du rapport. Il en va de même pour les subventions de l’AFD.
En outre, la fin de l’amendement est un peu contradictoire en ce qu’il prévoit de réserver les deux tiers des prêts de l’AFD aux pays les moins avancés alors qu’il plaide en même temps pour une politique de dons en leur faveur.
Avis défavorable de la commission et du rapporteur.