Monsieur le député, merci pour cette parenthèse littéraire. Je voudrais d’abord rappeler la conviction de l’ensemble du Gouvernement, qui guide l’action de Vincent Peillon en particulier : nous agissons pour la réussite de tous les enfants. Je profite de cette occasion pour saluer l’engagement de tous les personnels qui, au quotidien, dans un professionnalisme remarquable, oeuvrent pour améliorer l’inclusion scolaire des élèves hospitalisés.
S’agissant plus particulièrement du centre hospitalier de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent de la fondation Vallée, il dispose d’une unité d’enseignement qui regroupe dix enseignants du premier degré et sept enseignants du second degré, qui sont mis à disposition par l’Éducation nationale. Cela permet à quatre-vingt-dix jeunes sur cent vingt d’être scolarisés quotidiennement. En accord avec l’agence régionale de santé d’Île-de-France, le centre hospitalier a bénéficié d’importants travaux de rénovation. Une tranche destinée à regrouper les trois sites distincts de l’école dans un pavillon réhabilité avait initialement été prévue.
Dans un courrier du 27 novembre 2013, qui vous était adressé, M. Claude Evin, directeur de l’ARS d’Île-de-France, indique qu’il n’est « pas possible, à l’heure actuelle, d’engager formellement l’ARS dans le financement de cette structure ».
Afin de s’adapter aux contraintes budgétaires tout en répondant au besoin de rénovation et de regroupement partiel de l’école, les trois chefs de service et la direction de l’hôpital, l’ARS, les enseignants, les services de l’éducation nationale et le conseil général du Val-de-Marne travaillent à un nouveau projet qui sera présenté en mars 2014 au conseil d’administration de la structure hospitalière. Je rappelle que le fonctionnement de la Fondation Vallée est placé sous l’autorité d’une vice-présidente du conseil général du Val-de-Marne.
Vous connaissez, monsieur le député, le travail que nous menons pour rendre l’école plus inclusive. Cette exigence d’égalité, nous la devons à tous les enfants de la République, au-delà de leur différence et de leur handicap. Nous la devons aussi à leur famille. C’est dans cet état d’esprit et avec cette conviction, que nous prendrons toute notre part au devenir de la Fondation Vallée.