Je le redis : nous ne sommes plus au stade de la simple discussion. Aujourd’hui, l’urgence est totale sur ce dossier, puisque la matière première est payée par les fournisseurs eux-mêmes, c’est-à-dire les équipementiers. Sans matière première, pas de fabrication de pièces ; sans pièces, pas de recettes ni de bénéfices. Les dettes continuent alors de s’accumuler – et quand les entreprises connaissent une telle situation, chacun sait ce qu’il advient.
Tout le monde est mobilisé sur cette question. Je souhaite, madame la ministre, que vous soyez mon interprète pour le faire savoir. Nous serons à la fois exigeants et très présents, car nous refusons qu’un pan entier du territoire s’écroule. Ce serait particulièrement désastreux dans un territoire rural comme le nôtre – vous en connaissez bien les enjeux.