Madame la ministre des affaires sociales et de la santé, lors d’un déplacement à Chalon-sur-Saône hier, vous avez dressé un premier bilan du pacte « Territoire Santé » soutenu par notre majorité. Les deux piliers sur lesquels il repose sont connus : lutter contre les déserts médicaux en encourageant financièrement, l’installation de jeunes médecins dans les zones les moins pourvues, notamment par la mise en place d’un revenu garanti pour les médecins intéressés ; faciliter l’accès de tous les Français à un pôle d’urgence en moins de trente minutes. La France rurale et des villages, dont fait partie l’Ardèche, est bien évidemment très sensible à ces initiatives marquées du sceau du bon sens et de la justice.
Tous les professionnels de santé reconnaissent que la méthode retenue par votre ministère est la bonne. Dès la première année, elle a abouti à des résultats prometteurs : près de 200 praticiens territoriaux de médecine générale se sont installés en 2013. L’accent mis sur les maisons de santé, nouvelle manière d’appréhender la pratique médicale, moins isolée et plus collaborative, a lui aussi été fructueux : leur nombre a doublé pour atteindre 370.
En 2014, ces efforts vont se poursuivre et s’amplifier. Nous allons notamment diviser par deux le nombre de Français ne disposant pas d’un pôle d’urgence à moins de trente minutes de leur domicile.
Madame la ministre, la lutte contre les déserts médicaux était l’un des soixante engagements de François Hollande en 2012. Pouvez-vous nous dire comment le Gouvernement l’a concrètement mis en oeuvre ?