Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le Premier président – cher Didier Migaud –, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, la remise du rapport annuel de la Cour des comptes est un moment important dans l’organisation de nos travaux budgétaires. C’est l’occasion pour moi de saluer une nouvelle fois la qualité du travail des magistrats de la Cour ainsi que la constance et la ténacité de leurs prises de position, à l’instar de son Premier président. L’objectivité du travail mené par la Cour est le ciment de sa crédibilité. Je me concentrerai, dans cette courte intervention, sur la partie synthétisant la situation de nos finances publiques, mais je tiens à rappeler l’importance extrême de son travail d’évaluation et de contrôle de la dépense publique.
Le constat dressé par la Cour est triple.
Premièrement, la loi de programmation des finances publiques, que nous avons votée il y a à peine un an, est malheureusement largement obsolète.