En outre, vous dites, madame la ministre, que c’est une niche. Mais qui concerne tout de même neuf millions de salariés ! On ne peut pas jeter le bébé avec l’eau du bain, déclarer que, par principe, on ne veut pas s’en occuper parce que c’est une niche. Malheureusement pour vous, les faits nous donneront encore une fois raison.
Vous avez vu que Daniel Fasquelle et moi avons l’honnêteté intellectuelle de reconnaître que nous aurions préféré que l’ancien gouvernement revienne sur le bouclier fiscal. Je vous le dis : rendez-vous aux prochaines échéances électorales, et vous verrez bien que ce sujet sera votre bouclier fiscal à vous, que vous le tirerez comme un boulet et que vous ne pourrez pas vous en sortir. Notre proposition est de bon sens. Ce n’est parce que c’est l’ancienne majorité qui avait pris une mesure qu’elle est par nature, par essence mauvaise. Les Français n’en peuvent plus de ce clivage artificiel qui tue la démocratie et qui fait monter les extrêmes.