Intervention de Seybah Dagoma

Réunion du 4 février 2014 à 16h15
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSeybah Dagoma, co-rapporteure :

S'agissant des paradis fiscaux, nous avons considéré qu'ils étaient hors du champ des relations commerciales.

Sur l'instauration d'un salaire minimum européen, c'est un préalable à toute position unie de l'Europe afin de surmonter ses divergences.

Notre rapport traite longuement des questions monétaires et je vous indique que le Conseil d'analyse économique vient tout récemment de faire une étude intitulée « L'euro dans la guerre des monnaies » qui analyse notamment les répercussions d'une baisse de l'euro. D'abord, il est rappelé l'évidence que seules les exportations hors zone euro seraient concernées, c'est-à-dire 11 % du PIB français. L'impact d'une dépréciation de 10 % de l'euro serait de l'ordre de 7 à 8 % de ces 11%. Cela produirait un choc positif de demande d'environ 0,7 point de PIB. Mais cela n'implique pas que le PIB augmenterait de 0,7 % , compte tenu des effets de la dépréciation sur les importations , notamment d'énergie et de matières première qui représentent environ 1,5 % du PIB. Une dépréciation de l'euro entrainerait une augmentation du PIB français de 0,6 % après un an et de 1 % après deux ans.

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