Monsieur le Premier ministre, l’INSEE, la Banque de France, l’OCDE, l’OFCE, le FMI, la Commission, le Haut conseil des finances publiques, la Cour des comptes, autant d’institutions qui nous donnent périodiquement avec aplomb, comme beaucoup d’éditorialistes et, reconnaissons-le, certains d’entre nous, des prévisions à échéance d’un, de deux, voire de trois ans sur la croissance, l’emploi, le commerce extérieur et bien d’autres indicateurs macroéconomiques. Les mêmes sont souvent moins empressés à commenter a posteriori les constats, qui viennent souvent contredire les hypothèses qu’ils ont émises.