À partir de ce constat que notre économie redémarre en effet, que la croissance est positive mais qu’il faut faire plus, le pari que nous faisons, c’est le pari de la croissance. Pour cela, il faut tendre la main aux entreprises. La question n’est pas de savoir si les entreprises sont des amis ou des ennemis : ce sont des partenaires indispensables à la création de richesses dans ce pays.
C’est la raison pour laquelle plusieurs chantiers ont été ouverts. D’abord, celui du financement de la protection sociale, avec la question du coût du travail, qui est essentielle, vous le savez, pour beaucoup d’entreprises. Puis la question de la stabilité et de la lisibilité de la fiscalité des entreprises et celle de la simplification des normes, de l’environnement réglementaire, qui est fondamentale. C’est ce que nous disaient hier les chefs d’entreprise qui étaient à l’Elysée pour ce conseil stratégique de l’attractivité. Tout cela doit se faire évidemment avec une contrepartie, qui sera mesurée par un observatoire : plus d’investissements et plus d’emplois.