Certes, si l’on ne peut qu’être favorable au fait de faciliter, pour les ex-pupilles, la reconstruction de leur histoire familiale et l’accès aux documents administratifs de l’époque, il n’est pas question de faire aujourd’hui le procès des services sociaux.
Car le rapport de l’IGAS, qui avait été demandé par Mme Guigou, est clair : « [La mission] n’y a pas vu la marque d’une volonté de migration délibérément dirigée à l’encontre des jeunes de l’aide sociale à l’enfance. [… ] Au total, sur la base de l’étude de nombreux documents et d’un échantillon de 145 dossiers, ainsi que de témoignages, la mission n’est pas conduite à dresser un bilan négatif de la politique de " migration de pupilles ". »
Alors, mes chers collègues, je vous le dis en conscience et en tant qu’amoureux de La Réunion et de sa population…