N’oublions pas, enfin, que notre vote, que cette résolution seront observés et analysés.
Ce n’est qu’une fois ces approfondissements effectués que nous pourrons examiner ensemble les moyens concrets – car il faut du concret – à engager pour la mémoire de ces enfants, de ces parents, de ces histoires qui doivent décidément être celles d’une façon d’écouter et d’accueillir la vie.
Nous sommes à l’heure des réconciliations et des réparations. C’est un moment important que nous ne devons pas négliger, au risque de discréditer cette dramatique histoire. Une mémoire collective se construit non pas dans la rapidité, comme le laisse supposer cette proposition de résolution, mais progressivement.
Ne prenons pas le prétexte de la commémoration du cinquantenaire des enfants déplacés pour faire passer une telle résolution ! L’histoire est grave, et elle mérite que nous la traitions en profondeur avant d’établir les responsabilités des uns et des autres. C’est pourquoi le groupe UDI ne prendra pas part au vote.