Nous sommes unis dans la même volonté, cher Marcel Rogemont, de défendre les auteurs, les éditeurs, les libraires, l’ensemble de la chaîne du livre dans notre écosystème fragile à l’ère du numérique, et nous leur faisons confiance.
C’est pour toutes ces raisons que j’ai proposé à la représentation nationale la voie de l’ordonnance. Vous êtes les mieux placés pour connaître la surcharge de travail des parlementaires et l’encombrement du calendrier législatif. Lorsqu’il s’agit de sujets sur lesquels tous les professionnels se sont mis d’accord, il est donc permis de voir réduite la capacité d’amendement du Parlement.
Vous avez entendu toutes les parties prenantes à ces négociations et je sais que vous en tiendrez compte. J’espère donc que l’Assemblée nationale pourra approuver le processus que je vous propose.