Tout à l’heure, lorsque je défendais la motion de rejet, j’insistais sur trois choses : la liberté, la simplification et la responsabilisation. On voit bien que, avec l’amendement que présente le Gouvernement, on est aux antipodes de la liberté, de la responsabilisation et de la simplification.
De surcroît, vous voulez déterminer cela par décret. Vous faites d’ailleurs la même chose au sujet de l’université des Antilles et de la Guyane : là aussi, il s’agit de fixer les choses par ordonnance, ce qui n’est pas du tout dans les traditions universitaires.
On nous parle de concertation et de liberté, mais ce ne sont là que des discours, parce qu’aujourd’hui, dans ses actes, ce Gouvernement se veut extrêmement coercitif et – je pèse mes mots – liberticide.