Monsieur le député, je connais vos préoccupations, nous en avons parlé à plusieurs reprises. Elles répondent à une attente de nos concitoyens. Je vous remercie d’avoir rappelé que le Gouvernement a donné priorité à l’amélioration des transports du quotidien, tout particulièrement en Île-de-France. En conséquence, en lien avec la région Île-de-France, il a pris des engagements sans précédent au sujet du Nouveau Grand Paris, du Grand Paris Express et du plan de mobilisation porté par la région, sur lequel l’État, la région et le STIF se sont engagés.
Au-delà de la réalisation du Grand Paris Express, ce sont ainsi 7 milliards d’euros qui seront mobilisés. La Société du Grand Paris, l’État et la région auront, sur la période 2013-2017, à répondre aux enjeux prioritaires du quotidien. Le montant de cette enveloppe est triplé par rapport au montant qui était connu jusqu’alors. Ces sommes seront consacrées à l’amélioration et à l’extension du réseau existant, notamment aux schémas directeurs des lignes RER et au prolongement d’Eole, opérations prioritaires et indispensables à la qualité de vie des Franciliens.
Le protocole signé le 19 juillet dernier par le Premier ministre et le président de la région, Jean-Paul Huchon, prévoit une enveloppe de 15 millions d’euros pour financer les études de faisabilité de nouveaux projets. L’opération dont vous souhaitez la réalisation, qui consiste à prolonger au nord le tramway T8, qui est actuellement en travaux et dont la mise en service interviendra à la fin de l’année, pourrait, comme je vous l’ai indiqué, s’inscrire dans le cadre des actions éligibles à ce soutien.
L’utilisation des fonds étant décidée par le comité de pilotage du protocole qui associe à la fois l’État, le conseil régional et le Syndicat des transports de la région Île-de-France, et mes services, je relaierai votre préoccupation. Je souhaite qu’elle soit prise en compte, et je considère que le développement qu’ont connu les bus à haut niveau de service et les tramways en France montre qu’il s’agit d’un mode de transport attendu et qui correspond aux besoins de certains usagers.
J’ai bien noté votre attachement à ce projet, et je vous en remercie. Je vous remercie également de votre sensibilisation, de votre action, de votre mobilisation sur ces questions. Il n’est pas question pour le Gouvernement de se substituer aux compétences reconnues aux collectivités, notamment au STIF. Mais, au-delà de la compétence de l’autorité organisatrice des projets de transport collectif, il faut bien qu’un dialogue ait lieu, que l’ensemble des acteurs puisse échanger sur ces priorités. Je ne manquerai pas de relayer, comme je l’ai déjà fait, votre préoccupation et vos attentes.