Intervention de Gisèle Biémouret

Séance en hémicycle du 25 février 2014 à 9h30
Questions orales sans débat — Projet de carte scolaire dans le gers pour la rentrée 2014

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGisèle Biémouret :

Monsieur le ministre de l’éducation nationale, je souhaite appeler votre attention sur le projet de carte scolaire dans le Gers pour la rentrée de 2014 et plus particulièrement sur la prise en compte des départements ruraux dans la répartition des moyens.

Sans conteste, le recrutement de 60 000 enseignants durant les cinq prochaines années répare les effets néfastes des 80 000 suppressions de postes opérées par la majorité précédente. À l’occasion de la rentrée de septembre 2014, l’académie de Toulouse se voit attribuer 150 postes. Mais, en contradiction avec la volonté de renforcer notre service public de l’éducation, les premiers éléments rendus publics par le rectorat font état de la suppression dans le Gers de sept postes pour le premier degré, à effectifs constants. Cette perspective peut être considérée comme un dommage collatéral d’une concentration des moyens vers l’agglomération toulousaine. Si ces besoins semblent justifiés, ils sont satisfaits aux dépens des territoires ruraux, renforçant ainsi le sentiment de relégation.

Suite à différentes discussions avec les parlementaires de Midi-Pyrénées, vous avez tout récemment demandé à Mme la rectrice de l’académie de formuler de nouvelles propositions pour « favoriser une rentrée 2014 plus sereine et éviter des suppressions qui conduiraient à modifier les structures actuelles ». Les sept suppressions initiales seront réduites à trois. Dans ces conditions, ce projet de carte scolaire n’est pas pour autant satisfaisant : il menace des classes, voire des écoles, de fermeture. Qu’en est-il du soutien aux élèves en difficulté ou de la mise en oeuvre de l’accueil des plus petits et des situations de non-remplacement ?

Je me permets donc de vous interroger afin d’obtenir une répartition plus juste pour la prochaine rentrée. Dans quelle mesure le Gouvernement compte-il prendre en compte la spécificité des territoires ruraux comme celle du Gers en matière de répartition de ces moyens ? Dans quelle mesure un conventionnement de l’éducation nationale et des représentants locaux peut-il nous permettre de garantir à nos enfants une école de qualité ?

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