Madame le président, monsieur le ministre, le 5 novembre dernier, les policiers du Vaucluse, à l’instar de leurs collègues de tout le territoire français, ont participé à une manifestation afin de faire part de leur mécontentement. Ils protestaient contre le manque de moyens alloués aux services de sécurité, et plus particulièrement à la police nationale. Véhicules vétustes, armes en nombre insuffisant ou hors service, dégradation des conditions de travail, locaux parfois inadaptés et souvent vétustes, diminution de la prime de risque, blocage des salaires dans la profession : les motifs d’insatisfaction ne manquent pas chez les fonctionnaires de police. Ils attendent du Gouvernement des mesures fortes, afin notamment de renforcer les moyens de la police et de la gendarmerie, et d’améliorer leurs conditions de travail actuelles.
Je suis toujours catastrophé d’entendre des fonctionnaires de police ou des gendarmes m’expliquer qu’ils amènent leur papier personnel pour pouvoir travailler, ou qu’ils doivent remplir leur véhicule de service avec du carburant acheté sur leurs deniers personnel.
Je vous demande donc, au nom de tous les fonctionnaires en charge de la sécurité publique, quelles mesures vous entendez prendre en vue d’apaiser la légitime inquiétude des policiers et des gendarmes.