Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 25 février 2014 à 9h30
Questions orales sans débat — Moyens alloués à la police nationale

Manuel Valls, ministre de l’intérieur :

D’autant que vous oubliez – et c’est normal – les 13 700 suppressions d’emplois de policiers et de gendarmes et la baisse de 18 % des moyens de fonctionnement et d’investissement de la police et de la gendarmerie décidées par la majorité précédente, comme je le rappelais tout à l’heure à l’une de vos collègues.

Qu’a donc fait le Gouvernement ? Nous avons arrêté l’hémorragie des postes : nous remplaçons tous les départs à la retraite et créons 400 à 500 emplois de policiers et de gendarmes chaque année, pour donner les moyens nécessaires à la police et à la gendarmerie.

Pour la première fois depuis plusieurs années, nous avons aussi, dans le cadre de la loi de finances pour 2014, adopté un budget en augmentation, certes modeste, mais qui permettra tout de même une hausse des crédits de fonctionnement et d’investissement.

Par ailleurs, nous sommes, évidemment, attentifs aux conditions de travail et indemnitaires des policiers et des gendarmes, dans un contexte budgétaire difficile. Je suis très attentif au moral et à la situation des policiers et des gendarmes, et je ne doute pas un seul instant que vous ne le soyez également.

Nous avons besoin que les policiers et les gendarmes reçoivent le soutien et la très large confiance de nos compatriotes. Ils doivent pouvoir travailler dans de bonnes conditions. Le fossé est difficile à combler, mais nous essayons de le faire progressivement. Les zones de sécurité prioritaire permettent aussi de renforcer les moyens sur le terrain. Je veux saluer à nouveau, devant cet hémicycle comble et ce public très nombreux dans les tribunes,

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