Alors que la plus belle vitrine de la ferme France s’expose à la Porte de Versailles, nos éleveurs continuent d’être inquiets pour leur avenir et ils ont malheureusement des raisons de l’être.
Je pense à la nouvelle PAC qui devait répartir de manière plus équitable les aides européennes entre les céréaliers et les éleveurs pour mieux soutenir les productions animales.
Résultat : seul l’élevage extensif est concerné.
Conséquence : pour un département comme la Mayenne, 22,5 millions de pertes pour nos éleveurs chaque année.
Je pense, aussi, aux producteurs de lait qui rencontrent de sérieuses difficultés dans la contractualisation et qui réclament les outils leur permettant de faire respecter les contrats passés avec les industriels.
Je pense, enfin, aux normes et aux charges, toujours plus nombreuses, qui sont autant de freins et de découragement pour celles et ceux qui sont pourtant des générateurs d’emplois et les garants de notre indépendance alimentaire.
Alors, monsieur le ministre, quelles mesures concrètes et précises comptez-vous prendre pour que les éleveurs de viande bovine en système intensif, notamment ceux des régions au nord de la Loire, ne soient pas les grands perdants de la nouvelle PAC, et pour que nos producteurs de lait récupèrent davantage de valeur ajoutée par le biais d’une contractualisation plus équilibrée des relations avec leurs entreprises laitières ?
Enfin, quelles mesures comptez-vous prendre pour favoriser un véritable choc de simplification ?