En ce qui concerne le très haut débit, de plus en plus de personnes veulent travailler dans les territoires ruraux et ont besoin de ce service. C’est une nécessité économique.
Or le Plan France Très haut débit pose problème car les zones denses, donc rentables, seront rapidement couvertes par des opérateurs privés. Les zones rurales seront équipées essentiellement par les collectivités locales et seulement dans un délai de dix ans, semble-t-il, ce qui accentue l’inégalité entre territoires. Un plan plus dynamique est-il prévu, madame la ministre ?
S’agissant de la santé, la loi HPST n’a pas permis le maintien d’une présence médicale sur tout le territoire, de manière équitable, et particulièrement en zone rurale. La question des urgences est symptomatique de la situation vécue : dans certaines banlieues, c’est l’encombrement des urgences qui crée de graves difficultés ; en zone rurale, c’est l’éloignement des services qui pose problème.
Une coopération plus intégrée entre services d’urgence, médecins généralistes, médecins urgentistes et services des pompiers ne pourrait-elle pas améliorer la situation ?
Plus de la moitié des maires des cantons ruraux peu denses de ma circonscription ont répondu à un questionnaire que je leur avais envoyé et que je pourrai vous donner. Il en ressort que près de la moitié des communes interrogées font état de difficultés pour leurs administrés de trouver un médecin réfèrent.