Intervention de Anne-Marie Escoffier

Séance en hémicycle du 26 février 2014 à 15h00
Débat sur la qualité et l'accessibilité des services au public dans les territoires fragiles

Anne-Marie Escoffier, ministre déléguée chargée de la décentralisation :

Il y a quelques minutes, Mme Lebranchu a apporté à deux de vos collègues des réponses sur le sujet que vous évoquez, et sur lequel je vais essayer de vous apporter quelques informations complémentaires. Je rappelle que la ministre des affaires sociales et de la santé, Mme Touraine, a pris, dans le cadre du « pacte territoire-santé », plusieurs engagements qui portent en particulier sur la création du statut de praticien territorial, effort que vous avez d’ailleurs salué.

On a beaucoup parlé du développement des maisons de santé. Un travail est en cours dans tous les départements et permet de réunir les compétences de l’ensemble des personnels médicaux.

S’agissant des dépassements d’honoraires, je souhaite vous rassurer : depuis la fin 2012, un ensemble de dispositifs a été mis en oeuvre pour les encadrer très strictement. Ils font désormais l’objet d’un contrôle et d’une surveillance particulière.

Enfin, vous avez insisté sur le grave problème de l’accès aux urgences, en particulier dans certaines zones éloignées des centres urbains où se trouvent les hôpitaux. Toutes les solutions que vous avez mentionnées – recours au Samu, aux sapeurs-pompiers – sont des réalités.

La possibilité, que vous avez évoquée, de recourir à des services de premier recours ou de première urgence est actuellement examinée. Dans chaque région, des plans santé sont en train de se construire avec les agences régionales de santé et les élus locaux. C’est dans ce cadre que seront trouvées les meilleures solutions.

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