Madame le ministre, ma question porte sur les associations qui aident à la réinsertion des anciens détenus. Ces structures, qui sont nombreuses – et il faut s'en féliciter, même si ce n'est pas forcément bon signe –, accomplissent un travail souvent remarquable en accueillant en leur sein – que ce soit comme accompagné, comme accompagnant ou même comme salarié – des personnes sortant de prison dont la réinsertion est ainsi facilitée.
Il me semble que ce que vous avez vous-même défini tout à l'heure comme votre politique pénale trouverait un complément naturel dans le soutien à ces associations qui facilitent les systèmes d'aménagement de peine, les libérations anticipées, bref, tout ce qui peut aider les détenus à se réinsérer normalement dans la société.
Comment envisagez-vous la politique de votre ministère dans ce domaine ? Comptez-vous engager des moyens supplémentaires en faveur de ces associations ? Y aura-t-il ou non une « critérisation » de l'attribution de ces subventions publiques à des associations qui sont très utiles et ont besoin du soutien du ministère de la justice ?