Monsieur le député, permettez-moi de rappeler que 80 % des sorties de prison sont des sorties sèches. Il est donc en effet extrêmement important que les détenus qui quittent la prison puissent être pris en charge.
En ce domaine, nous travaillons à deux niveaux. À l'intérieur de la prison, tout d'abord, il faut éviter les sorties sèches, c'est-à-dire, puisque nous discutons de l'aménagement des peines, appliquer la surveillance électronique de fin de peine – SEFIP –, prévue dans la loi pénitentiaire, et créer les conditions d'un accompagnement par les services d'insertion et de probation.
À l'extérieur de la prison, ensuite, des associations font en effet un travail extrêmement important. J'ai reçu quelques-unes d'entre elles à la chancellerie, notamment Citoyens et justice. Le budget qui leur est consacré est de 2,4 millions et nous étudions les moyens d'améliorer leur accompagnement. Je veux, comme vous, leur rendre hommage, car elles font un travail de société civile qui est d'une très grande utilité publique.