C'est cela que nous essayons de rééquilibrer, puisqu'il y a actuellement 151 aumôniers musulmans sur 1 248 postes consacrés à l'exercice du culte dans les établissements pénitentiaires.
Une vigilance accrue s'exerce sur les risques de radicalisation en prison, ce qui ne doit évidemment pas conduire à faire un amalgame avec l'ensemble des musulmans pratiquant leur religion en prison dans le respect des valeurs républicaines. Les créations de postes vont permettre de couvrir trente premiers établissements en 2013, et trente autres en 2014. Une surveillance méthodique est organisée, pas uniquement dans le cadre pénitentiaire, mais de façon générale, en relation avec la DCRI.
Croyez-le bien, nous ne sous-estimons pas le phénomène de la radicalisation, ni dans les prisons, ni à l'extérieur, et mettons tout en oeuvre pour exercer une surveillance efficace.