La poursuite du fonctionnement des réacteurs au-delà de quarante ans n'est pas acquise, et des sujets de sûreté cruciaux doivent être traités.
L'éventuel prolongement au-delà de quarante ans nourrit d'importantes interrogations, car les centrales ont été conçues pour cette durée et certains composants irremplaçables peuvent souffrir de vieillissement. Nous examinerons donc la question de l'allongement au regard des critères de sûreté de troisième génération, applicables à l'EPR de Flamanville. L'alternative, dans le domaine du nucléaire, consisterait à construire de nouveaux réacteurs qui seraient fabriqués selon les standards de sûreté les plus récents, qui sont ceux de la troisième génération. L'Europe partage cette exigence, au contraire des États-Unis qui se fixent comme objectif la conformité aux standards initiaux, qui datent de plus de quarante ans.