Avec la troisième génération de réacteurs, nous disposons de réserves pour 130 ans, mais de plus de 5 000 ans avec la quatrième génération. Il n'existe pas, pour le moment, de solution durable et fiable en ce qui concerne les énergies alternatives, les dépenses liées à l'éolien, au photovoltaïque et à l'hydraulique s'avérant en outre élevées. Le Conseil d'État devra rapidement se prononcer pour dire s'il est normal que ces technologies soient subventionnées.
Les réacteurs de troisième génération sont d'un coût modéré, mais la durabilité du combustible est trop limitée, et la sécurité de fonctionnement se révèle moyenne, même si les perspectives de secousses sismiques près de nos centrales restent faibles.
Je m'interroge sur la transition énergétique, car nous la mettons en oeuvre sans disposer de solutions définitives et viables ; je suis donc convaincu que la transition s'opérera vers le nucléaire et qu'il faut s'appuyer sur cette filière pour la mener à bien. Quelle est la durée de vie de la troisième génération ? Quand pourrait-on disposer de la quatrième génération ? En prenant en compte la situation géographique de la France, pensez-vous que notre pays sera capable d'augmenter la sûreté ? Vos réponses sont attendues pour éclairer le débat et la décision politiques.