Intervention de Denis Baupin

Réunion du 20 février 2014 à 9h30
Commission d'enquête relative aux coûts passés, présents et futurs de la filière nucléaire, à la durée d'exploitation des réacteurs et à divers aspects économiques et financiers de la production et de la commercialisation de l'électricité nucléaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenis Baupin, rapporteur :

Monsieur Sordi, je suis désolé de l'arrivée tardive de cette invitation, mais je vous confirme que je compte bien exercer les compétences liées à la fonction de rapporteur pendant l'ensemble de la durée de cette commission d'enquête – y compris durant l'interruption des travaux, d'autant plus que, étant opposé au cumul des mandats, je ne suis pas candidat aux élections municipales. Je ferai en sorte que tous les membres de la commission soient informés des entretiens que j'organiserai. Par ailleurs, je serai le premier à être heureux d'obtenir un allongement de la durée de la commission d'enquête.

Monsieur Accoyer, une audition spécialement consacrée à l'accident est prévue ; cela nous permettra de bénéficier de plusieurs éclairages sur les risques et les conséquences d'un accident – l'IRSN a d'ailleurs effectué un travail remarquable sur ce sujet.

M. Chevet et M. Repussard ont insisté sur l'adéquation entre les préconisations émises en matière de sûreté et les moyens de les mettre en oeuvre : quelles sont, par rapport au référentiel existant, les marges envisageables de diminution de la sûreté pour répondre aux souhaits de l'exploitant ?

Monsieur Chevet, existe-t-il une alternative à l'installation d'un récupérateur de corium qui apporterait le même niveau de sûreté que ce qu'il apporte à l'EPR ? En effet, ce récupérateur peut avoir des conséquences importantes pour le réacteur.

S'agissant du calendrier que vous avez évoqué et qui s'étale de 2015 à 2019, le Gouvernement et le Parlement prendront des décisions sur la stratégie énergétique du pays dans les mois qui viennent. Si des responsables politiques vous demandaient, demain, s'il est envisageable de prolonger l'activité des réacteurs au-delà de quarante ans, quelle serait votre évaluation ? Quelle est la proportion des réacteurs qui pourraient continuer de fonctionner : 10 %, 25 %, 50 % ou plus ? J'ai bien conscience que la question est complexe, mais nous avons besoin d'être éclairés.

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