Monsieur Repussard, je vous remercie d'avoir rappelé que le risque zéro n'existait pas.
Monsieur Chevet, vous avez affirmé que, à ce stade, la quatrième génération de réacteurs n'apportait pas d'amélioration dans le domaine de la sûreté, mais la résolution – même partielle – du problème des déchets n'y participe-t-elle pas ?
Le réacteur de quatrième génération sera-t-il un prototype ? Superphénix a été un réacteur expérimental, mais il a été fermé par le Gouvernement de Lionel Jospin, sous pression des Verts suisses ; on a ainsi refusé d'aller plus loin dans le domaine de la recherche. Or innover exige d'imaginer, de concevoir et de construire un prototype, et l'on assiste actuellement à un mouvement d'opposition à la recherche, incarné par le refus de la mise en oeuvre de l'article 2 de la loi du 13 juillet 2011, qui prévoit l'installation d'une commission indépendante chargée de découvrir de nouvelles techniques de prospection de gaz de schiste.
Monsieur Repussard, quelles sont les victimes actuelles – médicalement diagnostiquées – de Fukushima ? Ce réacteur, construit dans l'une des zones du monde les plus sismiques, possède-t-il un équivalent sur le territoire français ?
Quel travail les différentes autorités de sûreté nucléaire conduisent-elles au plan international ?