Je regrette que l'Union européenne ait, une fois de plus, fait fi du principe de non-ingérence, en soutenant des manifestations, qui dénonçaient certes la corruption, mais auxquelles ont participé des milices néonazies et des partis d'extrême-droite qui risquent d'entrer demain au nouveau gouvernement ukrainien. (Exclamations de plusieurs commissaires.) Chers collègues, votre analyse du Front national est aussi simpliste que celle des médias français !
La guerre civile n'est probablement pas terminée et les intérêts de la Russie ont été contrariés. Si jamais celle-ci décide de déployer des troupes à l'est du pays ou en Crimée pour éviter une « otanisation » de l'Ukraine ou pour défendre ses intérêts en mer Noire, quelle sera la position de la France et que fera-t-elle ?