Mon général, vous accédez à ces fonctions suprêmes à un moment clé de l'évolution des coopérations multinationales. Vous avez expliqué que les armées et le ministère doivent agir « ensemble, autrement, au mieux ». Je crois en effet que l'urgence est de fixer un nouveau cap, car nous arrivons au bout d'un système. Ce système, c'est l'OTAN, qui nous a permis de vivre en paix pendant soixante-dix ans, malgré le désengagement des États-Unis ; et c'est l'Union européenne, où le désengagement financier de très nombreux pays impacte l'Europe de la défense, mais aussi l'OTAN.
Quel avenir voyez-vous pour celle-ci, après la réintégration de la France dans le commandement militaire intégré ? Et comment envisagez-vous l'Europe de la défense : autour d'un groupe pionnier, du groupe « Weimar + » ou des Vingt-sept ?