Oui, nous devons nous préoccuper aussi du devenir de ces classes moyennes. Trop souvent, l’augmentation fiscale se fait sur leur dos.
Monsieur le député, vous me demandiez dans quelles poches nous allions prendre ces 50 milliards d’euros. Mais ces 50 milliards ne sont pris dans aucune poche, ces 50 milliards proviennent d’économies budgétaires et c’est toute la différence ! Nous n’allons pas augmenter les impôts, ni pour les classes moyennes, ni pour d’autres. Pour pouvoir baisser le coût du travail ou apporter des réponses à un certain nombre de Français en très grande difficulté, nous allons faire des économies : cet argent, nous ne le prenons pas dans les poches de nos concitoyens, nous le leur rendons et ce faisant, nous le rendons aussi aux classes moyennes.