Monsieur le président, je vais sacrifier à la coutume en m’adressant aux Ajacciens pour les remercier à mon tour.
Monsieur le Premier ministre, décidément, la marque de fabrique de ce quinquennat, quel que soit le nom du locataire de Matignon, c’est bien la tergiversation. Et une fois encore, nous en avons eu l’illustration.
En effet, nous avons pu constater hier, lors de votre discours de politique générale, votre propension à tergiverser lorsque vous reconnaissez à demi-mot les deux premières années chaotiques de cette majorité, de ce Gouvernement et du Président de la République en matière de politique économique et sociale, par exemple.
Plus surprenant, vous semblez être en contradiction avec les positions tenues par le précédent ministre de l’intérieur. Je m’explique. Chacun sait que votre philosophie en matière de politique de sécurité ne vous a pas créé, c’est le moins que l’on puisse dire, que des amitiés au sein de votre famille politique.