Je prends note de votre volonté, monsieur le secrétaire d’État, mais chat échaudé craint l’eau froide !
Vous dites que la première phase n’aura aucun impact sur le réseau actuel parce que les granulats seront transportés par voie maritime, mais vous savez fort bien que ce ne sera pas toujours le cas. Il est donc urgent de renforcer certaines infrastructures dans cette région. Je pense tout d’abord au franchissement de la Seine : il y a trop peu de ponts. Certes, cela relève aussi des départements, mais l’État peut pousser à la roue.
Ensuite, le réseau ferroviaire est également insuffisant. Je sais que son renforcement nécessite des travaux importants, mais il ne faut pas hésiter. Il est urgent que l’État exerce à nouveau ses compétence en matière d’aménagement du territoire. En donnant toutes ses compétences aux départements et aux régions, on balkanise la France, et rien n’avance ! La question majeure consiste à se demander si nous avons encore le sens de la vie collective, si l’État existe encore et si nous sommes capables d’organiser un aménagement du territoire qui réponde aux besoins d’intérêt général !