Intervention de Valérie Rabault

Séance en hémicycle du 15 avril 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Politique économique

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

…qu’elles croient en notre capacité à redresser le pays, à avancer économiquement et socialement, parce que l’un et l’autre sont liés.

Réduire le déficit, c’est une condition indispensable pour le redressement de notre pays : cela veut dire réduire les intérêts que nous payons et qui grèvent le budget de l’État. Monsieur le ministre, nous savons que c’est une course contre la montre. Gagner cette course passe bien entendu par notre sérieux budgétaire, mais aussi par notre soutien à la croissance économique. Dans ce domaine, le Gouvernement a d’ores et déjà engagé de nombreux chantiers, dont les effets deviennent perceptibles. Je pense par exemple à ces PME qui viennent d’apprendre de leur comptable le montant de crédit d’impôt compétitivité emploi qu’elles vont percevoir, et qui pour certaines est bien supérieur à leurs attentes.

Gagner cette course contre la montre se fera bien sûr avec nos partenaires européens. C’est le sens de la visite du Premier ministre, Manuel Valls, hier à Berlin, visite saluée par la presse allemande. C’est aussi le sens des déclarations du président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, qui s’est dit prêt à user d’un « nouveau stimulant » de la politique monétaire en cas de renchérissement du taux de change.

Monsieur le ministre, c’est la convergence de ces trois axes qui nous fera gagner la course contre la montre. Aussi, pourriez-vous nous donner quelques précisions sur leur articulation ?

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