Monsieur le Premier ministre, dans votre déclaration de politique générale la semaine dernière, vous avez déclaré qu’un assouplissement du cadre des rythmes scolaires était à prévoir. Vous reconnaissiez aussi, à travers cette annonce pleine de lucidité, que cette réforme a provoqué de véritables troubles dans nos territoires, chez les enseignants, chez les agents territoriaux et chez les parents d’élèves. En l’espace de vingt mois, d’une idée plutôt consensuelle, d’un relatif accord sur la nécessité de réformer les rythmes scolaires et d’organiser l’enseignement des savoirs de base sur les matinées, nous sommes passés à un rejet massif.