Il avait dû y renoncer deux mois plus tard seulement face à la protestation des associations familiales et, en particulier, des familles de la classe moyenne, auxquelles vous avez justement fait allusion. Cela avait alors beaucoup agité les esprits. Nous, nous n’avons jamais eu l’intention de le faire.
Pourquoi voulons-nous garder les APL ? Parce qu’aujourd’hui, faute d’avoir construit suffisamment de logements pour les étudiants, seuls 9 % d’entre eux peuvent accéder à des résidences dédiées, les autres étant obligés de se loger dans le secteur privé, à des tarifs d’autant plus élevés qu’ils étudient dans de grandes villes, à Paris ou en Île-de-France.