Quant à l’impact à très long terme sur la santé et le patrimoine génétique des espèces consommatrices d’OGM – y compris nous-mêmes – il demeure pour l’essentiel inconnu, ce qui, du seul point de vue du bon sens, appelle donc à mettre en oeuvre le principe de précaution. L’Agence européenne de sécurité des aliments, l’EFSA, a publié des avis et des études sur ces sujets, mais on sait que des questions se posent quant à l’indépendance et l’impartialité des experts sur lesquels elle s’appuie. Je rappelle en effet que la présidente du conseil d’administration de l’EFSA a été accusée de conflit d’intérêt pendant plusieurs années et qu’elle a rejoint en 2012 l’International Life Science Institute, une organisation de promotion des OGM financée par le secteur alimentaire et agrochimique.
En France, l’étude conduite par le professeur Gilles-Éric Séralini…