Je termine, monsieur le président. Le débat que nous avons est au coeur de ce que doit être la démocratie. Il y a en effet beaucoup trop de pays où l’on ne peut même pas débattre de ces questions et où des petits paysans ne peuvent même plus assurer leur subsistance alors qu’ils produisent, précisément parce que des sociétés ont mis la main sur l’agriculture et entendent cartelliser ce secteur à l’échelle mondiale.
Au vu du rapport du GIEC, il paraît justifié de dire que c’est un devoir moral et éthique de repousser la motion qui vient d’être présentée.