Monsieur le député, vous exprimez à nouveau votre préoccupation légitime pour la situation financière du régime de solidarité territoriale de la Polynésie française. Celle-ci, je veux le rappeler, dispose en effet d’un système propre en matière d’assurance maladie. J’y suis très attentive, monsieur le député, car les Polynésiens doivent évidemment pouvoir compter sur la solidarité et l’engagement de l’ensemble de la collectivité.
C’est pour cela que je vous ai indiqué qu’une mission de l’inspection générale des affaires sociales, de l’inspection générale des finances et de l’inspection générale de l’administration serait constituée. Elle s’est rendue sur place. Elle a eu une vision globale, c’est ce qui explique qu’elle ait pris un peu de temps.
Son rapport me sera remis le 15 mai prochain. Il doit nous permettre d’avancer en répondant à certaines questions. La première, c’est celle des conditions du retour à l’équilibre financier du centre hospitalier et, plus largement, de la branche maladie de la Polynésie française. La deuxième est celle de l’amélioration de la gouvernance du système de santé. Enfin, il s’agit de savoir comment, par une meilleure offre de soins de proximité, on peut développer la prévention et mieux répondre aux besoins de la population.
Vous le voyez, monsieur le député, nous ne traitons pas avec légèreté la situation de la Polynésie. Nous voulons apporter des réponses de fond, ce qui explique que nous ayons besoin de creuser ces questions, et, lorsque le rapport me sera remis le 15 mai prochain, je ne doute pas que nous aurons l’occasion de dialoguer et d’échanger autour de ses conclusions.