Intervention de Sophie Dessus

Réunion du 30 octobre 2012 à 17h00
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Dessus :

L'école avait un besoin urgent de renaître, de revivre, de respirer, d'être sauvée. Le projet de budget a été parfaitement présenté par Michel Ménard et par les précédents orateurs ; je n'y reviendrai pas.

Je voudrais faire part à nos collègues de droite de ma longue expérience en conseil d'école et en conseil d'administration de collège. L'ambiance y a considérablement changé au cours de ces dernières années et de ces derniers mois.

Il y a quatre ou cinq ans, les enseignants ont commencé à s'inquiéter fortement, parce qu'ils se voyaient de moins en moins nombreux, avec dans leurs classes de plus en plus d'enfants soit handicapés, soit en grande difficulté sociale – les deux étant parfois cumulés. Ils étaient prêts à prendre en charge ces enfants, mais n'en avaient pas les moyens. Au fil des mois, les parents d'élèves et les employés municipaux ont commencé à tirer eux aussi la sonnette d'alarme et à s'inquiéter du manque de moyens. Même des personnes qui ne votaient pas à gauche en venaient à redouter le résultat de la future élection présidentielle ; il ne fallait pas que cela continue !

Les enseignants, quant à eux, ne réclamaient pas de hausse des salaires, mais des collègues – et des collègues formés, car éduquer est un métier, qui ne s'invente pas, et qu'on n'a pas le droit de galvauder.

Je remercie le Président de la République et le ministre de l'éducation nationale d'avoir compris cette inquiétude et de commencer à y apporter des réponses.

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