La France est très en retard pour l'accueil des bateaux de croisière dans les ports. Les croisiéristes évitent Marseille où il n'existe aucune structure d'accueil. Or, lorsqu'un bateau accoste, il peut faire débarquer jusqu'à 4 000 personnes, qui ont un pouvoir d'achat élevé. Les taxer serait aussi difficile qu'absurde. Il faut au contraire essayer d'attirer cette clientèle qui nous échappe. Les croisiéristes évitent également la Guadeloupe ou la Martinique, ce qui nous prive d'un revenu important. Sur le Rhin, la compagnie alsacienne, leader européen, ne s'arrête que du côté allemand, où se trouvent des pontons, ainsi qu'un service d'accueil et des petits commerces.