Intervention de Michel Sapin

Séance en hémicycle du 29 avril 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Pacte de stabilité

Michel Sapin, ministre des finances et des comptes publics :

destructrice de nos emplois, destructrice aussi de l’équilibre de nos finances publiques. En effet, une croissance faible, ce sont des entreprises en moins, des emplois en moins, mais aussi des déficits en plus.

C’est contre cela que le Gouvernement vous propose aujourd’hui, aux uns et aux autres, d’agir pour qu’il y ait plus de croissance, pour atteindre 1 % de croissance dès cette année et 1,7 % l’année prochaine, ce qui va nous permettre, dans les entreprises – car c’est là que doivent être créés aujourd’hui des emplois et des investissements –, de lutter en profondeur contre le mal qui nous frappe, je veux évidemment parler du chômage.

Nous voulons tous, vous comme nous, faire reculer ce chômage qui fait tant de mal à la France et à notre société : tel est le coeur des choses.

Monsieur Chassaigne, agissons-nous ainsi parce qu’on nous le demanderait ailleurs, dans telle ou telle capitale ? Non. Nous le faisons – même si tout peut bien sûr être discuté – parce que nous pensons que c’est l’intérêt profond de la France. Rééquilibrer nos finances, c’est notre intérêt ! Donner des marges aux entreprises pour investir et pour embaucher, c’est notre intérêt ! Faire en sorte que l’endettement de la France, qui n’a pas cessé de croître au cours de ces dernières années,

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