Rien de tel que de regarder ce qui se passe ailleurs. En France, le taux de chômage est de 10 %, alors qu’il est de 7 % en Grande-Bretagne. Quant à l’Italie, elle vient d’engager une réforme courageuse du marché du travail. L’année dernière, la France a enregistré un déficit commercial de 61 milliards alors que l’Allemagne et même l’Italie ont dégagé respectivement un excédent commercial de 200 milliards et de 30 milliards. Et je n’oublie pas les progrès remarquables accomplis par l’Espagne en matière de réduction du déficit budgétaire.
Face à ce fiasco, François Hollande a parlé aux Français le 31 mars dernier. Dans un élan digne d’un « Je vous ai compris », aux accents gaulliens, il a dit aux Français : Vous n’avez pas aimé Jean-Marc Ayrault. Soit. Vous adorerez Manuel Valls. Ainsi est né, et je le dis avec le sourire, une forme de « Valls mania », l’homme providentiel.